Qu’en pensez-vous de ces coach pas agile ?
Qu’est ce qui permet de dire cela ? Finalement suis-je vraiment moi aussi un coach agile ?
Comment détecter un coach pas agile ?
Que dire d’un coach qui ne donne pas le droit à l’erreur ?
Que dire d’un coach qui donne des ordres et considère les ScrumMaster comme ses exécutants ? Qui ne leur donne pas d’autonomie, qui contrôle tout ?
Que dire d’un coach qui ne sais pas travailler avec un autre coach ? Qui ne considère que son point de vue, sa façon de faire ?
Que dire du coach qui cherche des coupables ? Et qui, quand il s’est trompé, cherche à mettre la faute sur un autre ?
Que dire du coach qui essaye de se préserver plus que d’accompagner l’équipe qui lui demande de l’aide ?
C’est peut-être un de ces éléments qui permet de détecter quand un coach n’est en fait pas un coach, ni même agile.
Etre libre et indépendant ?
Alors oui, ce n’est pas simple, en tant que coach agile je me dis que je dois être indépendant, quel que soit la forme, en tout cas pas en étant salarié par l’entreprise que nous accompagnons. Afin justement de nous laisser la liberté d’agir sans se risquer dans un lien hiérarchique.
Quand j’ai travaillé pour une ESN, j’ai trouvé intéressant de pouvoir accompagner des clients en étant en dehors de leur organisation. J’ai trouvé rassurant que cette ESN porte cette indépendance et son appui à ses coachs / PO / SM, en les rassurant sur le fait que s’ils ne peuvent pas réaliser la mission ils pourront demander à en sortir. Que si cela se passe mal avec le client, cette ESN et sa communauté les appuiera.
Et pourtant quand cela s’est produit, l’ESN n’était pas en phase avec ce qui avait été annoncé. Laissant trainer la sortie du consultant.
Le cul entre deux chaises
Maintenant que je suis indépendant, je me dis que j’ai le choix, et pourtant. Que faire quand la mission nous file entre les doigts ? Si la mission s’arrête, il va falloir en trouver une nouvelle, passer un temps à en chercher une pendant laquelle il n’y a pas d’activité.
Alors est-ce que mon point de vue, disant qu’il est préférable que le coach soit externe à l’organisation accompagnée, tient ?
Dans les 2 cas, en indépendant ou en ESN, bien que nous ayons de belles pensées, des valeurs, comment les tenir quand on s’accroche au risque de ne pas faire de bénéfice ? C’est ainsi quand une mission s’arrête brutalement.
C’est bien beau, pourtant tout le monde travail pour en vivre un minimum.
Et là ça ne marche peut-être plus.
Quoi reprocher ?
Finalement est ce que je peux reprocher à un coach de ne pas l’être par ce qu’il essaye de se préserver au lieu de réellement aider les équipes, aider l’organisation ? Qui passe plus de temps à faire de la politique plutôt que de donner de l’autonomie ? Donner des clefs de réflexion ? Qui fait plus attention à ne pas contrarier le haut management plutôt que de générer des questions avec des discussions certes animées. Qui contrôle et dirige plutôt que de mettre en place réellement l’agilité, laissant croire à l’organisation que l’agilité c’est ça !
Je me pose la question …
Comment détectez-vous que le coach qui vous accompagne est un coach pas agile ?
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